La Compagnie et les sciences
Dans l’Europe du XVIIIe siècle la science est mise en spectacle en des lieux extrêmement divers: académies et sociétés savantes, lieux d’enseignement, salons aristocratiques et bourgeois, cours princières, cabinets de curiosités, salles de spectacles publiques ou privées, foires et boulevards par des démonstrateurs qui, souvent, circulaient à travers l’Europe.
Le travail artistique de la compagnie s’inscrit donc en droit fil de la tradition des Lumières : expliquer, certes avec rationalité les phénomènes scientifiques, mais également proposer des solutions imaginaires alternatives, créant ainsi des passerelles avec la science ’pataphysique.
La scénographie et la dramaturgie prennent en compte l’aspect immatériel et sensible, l’ambiance musicale prend une place particulière. Le spectateur oscille entre visible et invisible, réalité et fiction.
Pour élaborer ces histoires la Compagnie Nukku Matti a travaillé en étroite relation avec des chercheurs du CNRS.
« Armées de notre passion pour les sciences et de notre légèreté inconditionnelle, nous voyageons pour dire et chanter que la poésie, le doute, et l’aléatoire animent et nourrissent les artistes… et les chercheurs. » Nathalie Aubin et Sylvie Massiot